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[Récit] Car c'est de la lumière que naissent les ombres

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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:39

[Récit] Car c'est de la lumière que naissent les ombres

Perdu dans la proche banlieue de Paragon City, l’orphelinat municipal, est en pleine réparation, le toit encore encombré des échafaudages des couvreurs. Dans la cour, les cris des plus petits se font entendre, alors que tous jouent, heureux d’être là, sous les bons soins de Miss Standford. L’heure des cours approche, et comme d’habitude, le bus sera en retard. Les enfants montent doucement à bord. Une jeune fille les regarde monter depuis la fenêtre de sa chambre, pas de Collège pour elle, aujourd’hui, comme toutes les deux semaines, car aujourd’hui est le jour de visite de son psychiatre, M. Cunningham. Elle l’attend, pour passer encore quatre heures à l’écouter lui parler. Elle ne dira rien, comme d’habitude.


« Dépêches toi un peu, Grayson ! Je crois que Mephisto apprécierait moyen si on arrivait à la bourre… ». Un gros gaillard lui répondit en haussant les épaules, tout en portant une solide caisse en bois d’un âge avancé. Stick, un jeune homme aussi épais qu’une aiguille à tricoter, ouvrait le chemin dans les égouts, il ne servait d’aucune carte ni boussole, et ne faisait aucune pause pour chercher son chemin. Il n’étais pas épais certes, mais plus malin que le renard, et il en était fier. S’il avait survécu dans la rue si longtemps, c’était grâce à son cerveau, et uniquement grâce à lui. Il en a rencontré pourtant, des fiers à bras, nourris aux anabolisants, stéroïdes et autres hormones. Ils croyaient tous que leur force ou leur talent à la boxe leur permettrait de se faire une place bien chaude et surtout bien garnie de billets verts. Il allait leur montrer à tous que rien qu’avec de la jugeote, il allait se faire beaucoup plus de fric sur ce coup que eux tous en une année. Il sourit, rappela encore Grayson à l’ordre, n’eut qu’un faible beuglement comme réponse et ils s’engouffrèrent dans un tunnel.


« Après vous, M. Cunningham » Miss Standford ouvrit la porte de la chambre de Wynona, qui se trouvait assise sur son lit, tenant dans ses bras une vieille peluche de chat élimée. La directrice de l’établissement posa sur elle un regard triste et demanda, tout en connaissant par avance la réponse, si ils n’avaient besoin de rien. Wynona ne réagit pas, quand à M. Cunningham, il lui répondit que comme à son habitude, il avait avec lui son vieux thermos de café. Miss Standford les salua puis referma la porte derrière elle. Elle soupira.

« Alors, Wynona, comment vas tu aujourd’hui ? » Le Docteur en "psychiatrie et maladie nervologique de l’enfance et de l’adolescence" s’assit face à la frèle adolescente qui hocha la tête en toute réponse. Et le docteur de lui raconter sa semaine, celle de son fils Tom du même âge que sa patiente, tout en repensant au cas des plus inhabituels qui lui ait été donné de voir…

Wynona Davids : parents inconnus, date de naissance exacte inconnue, abandonnée et recueillie par l’orphelinat municipal de Paragon City le 25/02/1985 (âge approximatif : 2 mois). Casier judiciaire vierge, notes excellentes dans toutes les matières, exceptées celles apparentées à l’expression orale, du à son mutisme traumatique.

Psychiatres précédents :
    Docteur Melany Millstone, retraitée
    Docteur Frederik Fullman, décédé
    Docteur Anthon Prescott, a préféré ne plus s’occuper du cas Davids, ne parvenant à aucun résultat concluant. Il a jugé que pour la patiente, les résultats étaient les plus important.

Dernier bilan physique (réalisé le 12/05/2003) : R.A.S.
Examens encéphalographiques : R.A.S.

Cunningham sourit intérieurement, cette petite allait lui rapporter beaucoup, sa vie allait changer, et il le savait… mais il ignorait à quel point.
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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:39

« Grayson t’es vraiment un boulet sérieux !! Tes parents étaient trop pauvres ? L’option Neurone, ils ont pas pu ? » Stick se massait du mieux qu’il pouvait les chevilles. Peu de temps avant, Grayson a trébuché, laissant tomber le coffre massif qu’il transportait en plein sur les chevilles de son guide, et depuis s’était fait entendre tous les noms d’oiseaux qui ont pu être persiflés aux oreilles de quelqu’un depuis la création. Grayson regarda Stick, l’air penaud, et ne souffla qu’un simple son guttural. Stick le regarda, les yeux humidifiés, non par la pitié que ce pauvre benêt de Grayson peut inspirer, mais par la douleur toujours lancinante. « Et essuies toi, tu baves. T’es ptet encore plus couillon qu’un asticot mono-neuronal, mais au moins tu poses pas de question. Et çà, çà peut que te servir plus tard ». Grayson s’essuya la bouche d’un revers de manche salie par les eaux du genre de celle qui coule dans les égouts, ce qui eu pour effet de le faire tousser, puis repris la caisse. Stick fronça les sourcils, cette caisse avait l’air plus que Centenaire, peut être même venait t’elle du vieux continent, et malgré la chute qu’elle avait subie, elle était intacte, même pas la moindre fêlure. Il trouva cela bizarre, et se dit finalement, que ce n’est plus à notre époque qu’on ferait des objets aussi solides que maintenant. Il s’assura que Grayson tenait solidement la caisse, qui portait sur son fronton une tête de félin, puis mis quelques mètres entre lui et son acolyte aux bras surdimensionnés, provoquer la chance une fois çà va, deux fois, c’est de la démence. Et ils se remirent en route. Ni l’un ni l’autre ne virent les yeux de la décoration luirent brièvement d’un rouge sinistre.

Wynona écoutait le Docteur Cunningham lui conter la semaine de son fils, ses jeux avec ses amis et diverses autres choses que fait un bambin de son âge. Le visage de la jeune fille était parfaitement immuable, ne laissant transparaître aucune émotion, ce qu’elle ne ressentait d’ailleurs pas. Cunningham se demandait intérieurement comment une telle chose pouvait être possible chez une jeune fille de son âge. On ne peut pas dire qu’elle n’a plus l’envie de vivre, elle n’a jamais fait une seule tentative de suicide. Elle suit les cours et est parmi les premières de son collège, et pour ne rien gâcher au tableau, Wynona est une très jolie jeune fille qui n’a rien à envier aux mannequins du moment. Une telle âme brisée. Il se lève et regarde par la fenêtre, la cour est vide. « Tout comme le cœur de Wynona, pensa t’il », et il se remémora les événements qui ont coupé la parole de la jeune fille.

Wynona entrait dans sa treizième année, et avait beaucoup d’amis au sein de l’orphelinat, une petite fille comme les autres. Miss Standford qui aimait ses enfants plus que tout faisait quand même son maximum pour leur trouver à tous une famille d’accueil, bien que, à quelques reprises, le départ d’un des ses fils ou filles lui a valu une dépression des plus sinistres. C’était au tour de Wynona de partir, une famille aisée de la banlieue riche de Paragon, ne pouvait avoir d’enfant, malgré les soins prodigués par deux ou trois spécialistes. Ne pouvant faire autrement, ils décidèrent d’adopter une jeune fille, et leur choix s’est porté sur Wynona. Cette dernière, sans toutefois sauter de joie, accepta, et parti s’installer chez les Flanagan. La vie était agréable, ses nouveaux parents adorables et aimants, mais un jour, tout bascula. Les vacances d’été étaient déjà bien entamées, et Wynona, qui était depuis 3 mois chez les Flanagan, se prélassait au bord de la piscine. Sa mère, Mary, était partie travailler depuis plusieurs heures, quand son père l’appela à l’intérieur. Quittant à contre cœur sa chaise longue, elle réajusta son bikini avant de se diriger vers la maison, son père l’attendait dans la chambre, certainement pour une remontrance sur son bordel organisé pensa t’elle. Il ferma la porte derrière elle. Wynona ne doit son salut qu’à Jeffrey, le jardinier qui entendit ses cris et put intervenir avant que l’irréparable ne soit commis. Cette affaire a beaucoup fait parler d’elle à l’époque, toutefois, le nom et l’identité de la jeune fille traumatisée par ce viol incestueux auquel elle avait échappé de justesse fut tut.

Cunningham regarda Wynona, et sourit doucement, depuis ce triste jour, plus jamais elle n’avait laissé sortir un son de sa bouche. Plongé dans ses pensées, il sursauta quand sa montre lui rappela que les quatre heures d’entrevue étaient terminées. Il salut Wynona, qui chose rare lui rendit un léger sourire. Il lui sourit une dernière fois, puis ferma la porte pour aller voir Miss Standford.


« Hé ben, c’est pas trot tôt » Stick était ventre à terre, et se tenait les cotes comme pour s’aider a reprendre son souffle, assis sur la caisse. Grayson était à coté de lui, imperturbable, sans même une goutte de sueur lui perlant sur le front. « Mais c’est pas du sang que t’as dans les veines, c’est du Gas-oil… T’es pas un homme, t’es un robot, parole. Obéissant, infatigable, bête et méchant aussi ? ha non si t’étais méchant tu serais humain » Grayson tourna la tête et dans un sourire niais lui répondit calmement qui si il arrêtait de parler autant, il récupérerait son souffle plus vite. Stick maugréa dans sa barbe, mais il dut reconnaître que son acolyte avait raison. « On fait une pause. »

« Vous êtes en avance, j’apprécie. » Stick eu un frisson qui lui déchira l’échine quand cette voix s’éleva dans la grotte où ils se tenait. Une silhouette sembla se détacher des ombres et s’avanca vers eux. Stick déglutit. « Mieux vaut avoir un cheval d’avance qu’être à la bourre. On est partit plus tôt pour éviter d’éventuels ‘’problèmes’’.
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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:39

« Hé ben, c’est pas trot tôt » Stick était ventre à terre, et se tenait les cotes comme pour s’aider à reprendre son souffle, assis sur la caisse. Grayson était à coté de lui, imperturbable, sans même une goutte de sueur lui perlant sur le front. « Mais c’est pas du sang que t’as dans les veines, c’est du Gas-oil… T’es pas un homme, t’es un robot, parole. Obéissant, infatigable, bête et méchant aussi ? Ha non si t’étais méchant tu serais humain » Grayson tourna la tête et dans un sourire niais lui répondit calmement qui s’il arrêtait de parler autant, il récupérerait son souffle plus vite. Stick maugréa dans sa barbe, mais il dut reconnaître que son acolyte avait raison. « On fait une pause. »


« Vous êtes en avance, j’apprécie. » Stick eu un frisson qui lui déchira l’échine quand cette voix s’éleva dans la grotte où ils se tenaient. Une silhouette sembla se détacher des ombres et s’avança vers eux. Stick déglutit. « Mieux vaut avoir un cheval d’avance qu’être à la bourre. On est partit plus tôt pour éviter d’éventuels ‘’problèmes’’. » Il tourna le regard vers la caisse vers laquelle Mephisto avançait. Elle était si lourde qu’il aurait fallu deux hommes normaux pour la transporter, mais Grayson n’était pas un « homme » comme les autres. Dame Nature l’avait doté de la force d’un éléphant, mais lui avait donné l’intelligence d’une cacahuète, bien que par moment, une lueur germe dans cette petite graine qui comblait le vide de sa boîte crânienne. Mephisto se retourna vers eux. « Vous avez bien travaillé, je vous félicite. » Il s’avança vers Stick et Grayson. « J’aurai encore une tache à vous confier, pour un salaire du triple de celui que je vous ai versé ce soir pour la livraison. » Le triple ? Les yeux de Stick commencèrent à luirent d’une couleur verte. « Tant que çà ? Et c’est quoi que je dois vous ramener ce soir ? La Lune ? C’est comme si c’était fait, pouvez en être sur. Je… » Mephisto posa la main sur lui, ce qui lui glaça le sang, jusqu’aux os. « Tu parles toujours trop Stick. Laisse moi vous exposer ce que je vous demande. C’est quelque chose de fondamentalement…différent que vous allez faire pour moi ce soir. »

L’ambiance était bonne ce soir encore au sein de l’orphelinat. Les enfants venaient de partir jouer, tandis que les plus grands commençaient de débarrasser la table. Wynona et Ophélie étaient de vaisselle ce soir. Ophélie maugréait intérieurement. Pour elle, Wynona était la plus chiante des pensionnaires, jamais rien d’extraordinaire ne se passait avec elle, jamais de fous rires pour un rien, ni de longs bavardages sur tout ou rien. Elle soupira, et continua d’essuyer les assiettes. Wynona prit le thermos que le Docteur Cunningham avait oublié dans sa chambre aujourd’hui et le nettoya. « Ton psy a encore oublié quelque chose aujourd’hui ? » Wynona ne la regarda même pas, et posa le thermos sur l’égouttoir, au même moment où les portes explosèrent, comme percuté par un autobus. Elles se retournèrent, et Ophélie cria de toutes ses forces en voyant s’engouffrer un énorme molosse. Une ombre passa derrière lui et alla verrouiller la porte qui donnait accès à la salle à manger. « Je t’ai déjà dit de frapper avant d’entrer, gros balourd. Et la politesse alors ? Bon magne-toi de prendre notre colis, la bleusaille ne devrait pas tarder. » Grayson s’approcha de Wynona et d’Ophélie, pétrifiée par la peur, puis désignant celle qui avait crié, se tourna vers Stick, qui en toute réponse, passa un doigt sous sa gorge. Grayson frappa Ophélie sur le coté de son visage d’un revers de la main droite, et sourit en voyant la jeune fille s’écraser contre le mur a l’autre bout de la pièce. Son corps glissa mollement jusqu’au sol. Wynona voulait crier, les larmes roulant sur ses joues, mais aucun son ne sortit. « A présent, si vous voulez bien nous suivre, Mademoiselle… » Elle fit volte-face pour voir Stick qui était passé dans son dos, et elle s’écroulât, terrassée par le tranchant de la main de Grayson sur sa nuque.

Ils sortirent dans l’arrière cour, Grayson portant Wynona sur ses épaules, comme un vulgaire sac de pommes de terre. Stick jeta un œil pour voir si la situation était tranquille, hormis les sirènes de police au loin, ils étaient au calme. Et ils entrèrent dans une bouche d’égout.

Perché sur un toit voisin de l’orphelinat, un homme sourit comme un fauve. « L’heure approche… »
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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:40

Un vent glacé l’enveloppe. Elle a froid. Dans un effort intense, elle ouvre les yeux. Au lieu de se trouver face à des steppes enneigées, un feu bleu et noir danse partout, se nourrissant d’âmes tombant des cieux dont les nuances varient du gris tenu au noir le plus intense. Certaines tendent la main vers elle avant de tomber et se servir de substrat aux flammes qui grandissent de plus belle, retirant encore un peu plus de chaleur aux environs si cela était possible. Elle avance, sans savoir où ses pas la guideront. Elle marche sur les flammes, qui ne lui font rien, si ce n’est tourner autour de ses chevilles. Aucune créature ici, bien que des yeux ou des sourires inquiétants se dessinent parfois au sein du brasier glacé qui l’entoure. Une ’’femme’’ tombe vers elle et arrive à la saisir par le bras. Elle la regarde, et cette pauvre âme de noir colorée pousse un cri qui fracasse le silence ambiant… avant de tomber en multiples cristaux de glaces, qui ne serviront pas à attiser le feu. Elle court, plus vite, toujours plus vite, cherchant une issue, et fini par trouver une bâtisse sur un petit monticule, vers laquelle toutes les flammes semblent converger. Elle accélère encore, elle pense que son cœur va exploser par l’effort, mais elle n’a même pas le souffle coupé. Les portes s’ouvrent, comme si elle était attendue. Et derrière ces portes, se tiens une femme étrange, mi-humaine, mi-féline. Ce mélange bizarre forme la plus belle femme qu’il ait été donné de voir. Les courbes élancées, de longues jambes fuselées, des yeux à damner un saint, et une queue qui balance comme un serpent qui hypnotiserait sa proie. La « chatte » ouvre les bras. « Bienvenue, je t’attends depuis si longtemps. Viens et ne soyons qu’une, et le Tout sera à nous. Même eux n’y pourront rien faire ! ». Elle se sent enveloppée de douceur, la chaleur l’entoure de nouveau. Leurs lèvres se rapprochent, elle se sent emportée, enivrée… et déchirée est son âme, le regard de la femme qui l’étreints lui maintenant d’un rouge sang des plus sinistres. Elle Hurle…

Wynona pousse un hurlement sinistre qui fait sursauter Stick. Depuis qu’ils sont arrivés ici, il n’a cessé de la regarder. Elle se retrouve suspendue à une roue, au-dessus d’un hexaèdre rouge, dessiné sur le sol. Il la trouve magnifique. Elle rouvre les yeux, et récupère son souffle, avant de prendre conscience de l’endroit ou elle se trouve. Une grotte des plus lugubres, taillé par la main de l’Homme voici bien des siècles. Elle essaye de bouger en vain, écartelée sur la roue, nue, complètement nue. Elle regarde les gens alentours, implorant silencieusement une aide providentielle, mais, mis à part Stick, personne ne la regarde. Et les larmes commencent à couler le long de ses joues.

Des hommes et des femmes encapuchonnés dans leur longue robe de cérémonie, composée d’une moitié d’un bleu des plus froid, et de l’autre du noir le plus dense, s’affairent à préparer les éléments nécessaires au rituel qu’exécutera leur Grand Maître. Plus Wynona les regarde, plus elle se rend compte qu’ils agissent de manière bizarre. Ils semblent obéir à des ordres qui leur aurait été donnés, comme des machines. Ils se croisent et se recroisent sans s’aider mutuellement, ni se parler ; ils ne s’échangent même pas un regard. Ils disposent plusieurs choses étranges pour la jeune fille soit au pied de sa roue, soit aux pointes de l’hexaèdre. Un gémissement se fait entendre derrière elle, attachée comme elle l’est, elle ne peut pas savoir de quoi il provient. Son corps est secoué par les frissons qui lui parcourent la colonne vertébrale, mais bien malin celui qui pourrait dire si les frissons sont dus à la peur qui l’envahit ou au froid qui règne dans la grotte, les larmes provoquées par son cauchemar s’étant taries depuis quelques temps déjà.

L’heure doit approcher, des fidèles restant bien alignés en quinconce au fond de la grotte commence à s’entasser. Les quelques-uns uns encore occupés à préparer se font de moins en moins nombreux. Stick et Grayson eux-mêmes sont au fond de la salle, spectateurs volontaires de la nuit qui va changer la face du monde, selon les propres dires de Mephisto. Une femme dans les mêmes couleurs que ses acolytes s’avancent, munie d’un bol recouvert d’un linge blanc, et d’un pinceau. Elle s’agenouille au pied de la pointe de l’hexaèdre situé juste sous Wynona, et retirant cérémonieusement le linge, trempe la pointe du pinceau dans le bol rempli de sang. Elle embrasse la pointe, et commence à dessiner. Une fois le dessin d’un Dragon terminé, elle se relève. Une autre femme s’avance, embrasse la pointe et prends le bol et le pinceau, et se dirige vers une autre pointe. Ce manège funeste se continuera jusqu’à ce que soit dessiné, à chaque pointe, le Feu et la Glace, un Fauve colossal, une représentation de l’Ombre, un squelette doté de d’une nouvelle vie, et une étincelle de Magie. Au-dessus de chaque dessin, sa créatrice. Comme une seule, elles tendent les bras vers le ciel, et révulsent leur tête en arrière. Les fidèles alignés dans le fond de la grotte commencent à entonner une sombre litanie, dans un langage oublié de tout homme depuis des siècles. L’écho de la grotte rend leur chant encore plus sinistre. Wynona regarde partout, cherchant une pauvre âme qui l’aiderait, mais tous entonne leur chant, bien décidé à ce que la Prophétie de Mephisto s’accomplisse. Les femmes baissent les bras et la tête comme dans un ballet des plus minutieux, en même temps que les chants s’arrêtent. Leur Grand maître se tient au milieu de l’hexaèdre.
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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:40

Le silence règne dans la grotte. Mephisto se tient immobile au milieu de l’hexaèdre. Un murmure pris par un puis par tous les fidèles emplit le lieu. Murmure qui devient cri. « Azatoth !!! Azatoth !!! » Mephisto lève les bras dans un geste triomphateur. Et tous se taisent. Il s’adresse à eux tous, leur parlant comme à ses enfants. « Ainsi la Grande Nuit est arrivée. Cette nuit, est votre nuit ! Azatoth le Grand sera libéré ce soir de sa prison dans laquelle les Cabalistes de l’Ancien Monde l’ont enfermé ! Et il sera parmi nous, et il purifiera notre monde de la souillure qui la mine. Une Nouvelle ère arrive. Et elle arrive cette nuit ! » Ils hochèrent tous la tête dans un acquiescement silencieux. Wynona pleurait toujours silencieusement. Mephisto se tourna vers elle lentement. Elle sentit ses os geler quand ses orbites vides se posèrent sur ses yeux mouillés. « Wynona… Ton rôle est le plus important de tous ici présent. Tu seras le nouveau corps d’Azatoth. Tu dois être remplie de fierté, et accepter le destin qui est tien. Je vois ton regard. Ne regrette pas ta vie misérable à l’orphelinat. Ne regrette pas tes amis pour qui tu n’étais que la ‘‘différente’’. Tous ont voulu se servir de toi. Tous ! Azatoth et moi t’apportons une délivrance. Ton âme sera libérée et restera aussi pure qu’elle l’est maintenant pour l’éternité. Seul ton corps restera ici, servant de base au nouveau corps d’Azatoth. Sois fière et accepte d’être la porte vers la nouvelle ère ! » De nouveau, il fait face à ses fidèles et clame bien fort « Que la Cérémonie commence ! »

Deux hommes apportent tant bien que mal la caisse à l’écheveau cabalistique qui contient le démon Azatoth enfermé en son sein depuis des siècles, et la posent au milieu de l’hexaèdre. Les chants commencent à s’élever parmi les fidèles, dans une langue inconnue du commun des mortels depuis bien longtemps. Les 6 femmes peintres se dévêtissent, laissant mollement tomber leur fine robe. Mephisto les regardent tour à tour : « Eléments et esprits. Vous avez été privés de votre Maître. Entendez-le vous réclamez. A nouveau, rejoignez le, et rendez-lui Force et Vie. » La femme ayant dessiné le dragon ouvre lentement la bouche, et une volute de fumée verte s’élève doucement laissant un corps sans vie qui s’écroule tel une marionnette sans fil.
Les six femmes sont maintenant au sol, une fumée flottant au-dessus de chacune d’elle. La première est verte, la suivante un mélange de bleu et de rouge, pour passer au jaune, le noir de l’Ombre, un violet malsain, et un blanc lumineux. La caisse semble réagir, un vrombissement sourd se faire entendre alors que les yeux de la statuette qui orne le coffre rougeoient à nouveau. « Que Forces et Influences vous soient rendus, Maître ! » Mephisto hurle de toutes ses forces pour couvrir la plainte sourde du coffre. Les six sphères gravitent autour du caisson, qui commence à léviter. Autour de l’hexaèdre, les dessins commencent à luire et à pulser, comme s’ils appelaient leur maître à sortir. Et la bouche s’ouvra, laissant une fumée s’échapper. Mephisto sourit, Azatoth était libéré de sa prison. Il regarda Wynona, et s’adressant à Stick et Grayson, demanda que le Calice soit placé au cœur de l’hexaèdre. Ils s’exécutèrent. Et Wynona se retrouva attachée, écartelée sur la glyphe sombre. Les dessins avaient disparu. Mephisto lui caressa la joue. « Réjouis-toi, car à compter de maintenant, ta mortalité va s’arrêter. Tu vas renaître, Immortelle. »

Il s’agenouilla et traça un signe invisible sur son front, un autre sur son ventre, et un dernier sous son sein gauche. « Ton âme, ton corps et ton cœur, sont maintenant à Azatoth. Adieu Wynona Davids ! » A peine Mephisto eu t’il terminé ses mots que Wynona poussa un hurlement de douleur, qui résonna dans la grotte. On eut pu avoir l’impression que le nuage de fumée sourit, et il s’engouffrât dans la bouche de Wynona. Son corps fut parcouru de spasmes, et elle tira à plusieurs reprises sur ses liens, qui faillirent céder. Elle se cabra, voulant expulser ce parasite infect, mais rien n’y fit. Stick détourna le regard, la souffrance de la jeune fille était trop pour lui. Mephisto sourit et de derrière son dos, sortit une Dague de cérémonie.

« Pour qu’Azatoth renaisse, tu dois mourir » Mephisto sourit triomphalement, alors que Wynona hurlait toujours. Il teint la dague de ses deux mains, plaçant la pointe sur la carotide de la jeune fille. Il arma ses bras, quand un coup de pied l’envoya voler au fond de la grotte un de ses fidèles se tenait debout au coté de Wynona. Sous sa houppelande, on pouvait deviner son sourire narquois. Et d’une voix calme, il avança vers Mephisto qui se relevait péniblement, il dit « Azatoth ne renaîtra pas. »

Wynona hurlait toujours, en pleur. Ses larmes coulaient le long de ses joues, et tombaient sur l’hexaèdre. Puis elle se tut, et arracha d’un coup ses liens. Mephisto et l’homme encapuchonné se retournèrent, incrédules. La Jeune fille se relevait. Son corps était changé. Ses courbes auparavant belles étaient maintenant magnifiques. Son galbe était relevé par une musculature discrète, mais parfaite. Elle avançait lentement vers les deux hommes qui étaient prêt à en découdre. L’homme éclata de rire. « Tu as perdu Mephisto. Ton rituel a échoué ! » Mephisto se retourna vers lui. « Q… Qui est-tu ?? » Commençant à s’élever dans les airs, il regarda une dernière fois Mephisto : « Mon nom ne te dira rien. Adieu… » et à toute vitesse, il s’envola vers le couloir de la sortie, et disparut.

« Mephisto… » Dans un soupir, Wynona avançait vers lui, serrant les poings. Il se mit à genoux, certes son rituel avait échoué, il ne pourrait contrôler Azatoth, mais au moins ce dernier était libre, et il espérait pouvoir le servir, et ainsi posséder en échange quelque pouvoir « Maître Azatoth, vous êtes libre, c’est… » Il ne put finir sa phrase, Wynona l’aillant saisi à la gorge, et le soulevait doucement du sol, lévitant à son tour. Elle sourit « Ce n’est pas à Azatoth que tu parles. » Et au moment où il écarquillait les yeux, Wynona lui trancha proprement la tête, de ses griffes qui étaient sorties du dessus de sa main. Le voile de ténèbres entourant le visage de Mephisto se dissipa, dévoilant ainsi celui de Jeffrey, celui la même qui l’avait sauvé quelques années auparavant. Elle renversa sa tête en arrière, en poussant un hurlement si puissant que, l’écho l’amplifiant plus encore, les murs de la grotte se mirent à trembler. Les pantins de Mephisto déambulait, sans but précis, l’emprise de leur maître persistait encore et sans buts, ils étaient comme des jouets laissés à l’abandon. Ils ne se rendaient pas compte quant un rocher leur tombait dessus. Le grondement de l’édifice s’amplifia. Le cri de Wynona s’arrêta, quand la grotte fut effondrée.
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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:40

La chaîne d’information locale résonnait dans le bureau de Miss Standford. Elle se rongeait les ongles depuis que une de ses pensionnaires s’était faite tuer d’une manière des plus horribles. De plus, elle était toujours sans nouvelle de Wynona. Le présentateur s’interrompit, écoutant son oreillette. « Une dépêche vient de tomber à l’instant. Dans la banlieue Nord, un affaissement de terrain a eu lieu, provoquant l’effondrement d’un magasin d’électronique et d’une petite épicerie de proximité. Heureusement, étant donné l’heure tardive, les employés avaient quitté les lieux, et aucun blessé n’est à déplorer. Sur place, Mark Fulten. » Les images silencieuses témoignent d’un chaos invraisemblable, comme si la guerre s’était abattu dans cette banlieue, et le présentateur prit la parole. « Merci Patrick. C’est un peu après minuit que l’affaissement a eu lieu. D’après les témoins, le choc a été fulgurant, pas de tremblement annonciateur. Tout s’est passé en quelques secondes. Selon quelques témoins, un hurlement se serait fait entendre avant que les 2 échoppes s’effondrent. La police de Paragorn City a pris cela en note, mais je tiens de la bouche d’un enquêteur qu’ils ne donnent que peu de crédits à, je cite, de si hypothétiques affabulations. En parlant des enquêteurs, vous pouvez d’ailleurs voir derrière moi la section de la Police Scientifique en train de s’affairer à comprendre l’origine de cet effondrement, ainsi que des pompiers cherchant après d’éventuels blessés. Ici Mark Fulten, pour Paragorn News.
- Merci Mark, sans transition, faits divers, une pensionnaire de l’orphelinat municipal a trouvé la mort ce soir, et l’on est toujours sans nouvelle d’une de ses amies. Les deux jeunes filles étaient occupées aux taches ménagères quand l’une d’entre elles à hurler, après que la porte fut défoncée. La directrice, Miss Standford, a ensuite trouvé le corps sans vie d’Ophelie Summer contre le mur, la nuque brisée par un coup d’une extrême violence. En effet, selon les premiers éléments de l’enquête, les os de sa nuque sont si brisés que le coup qui aurait pu causer de tels dégâts aurait la force d’un compresseur hydraulique d’une grue de travaux publics. La police se partage sur la résolution de ce meurtre et surtout dans la recherche de la Jeune Wynona Davids dont voici une photo récente. A noter que cette jeune fille est muette. Voici un numéro gratuit que vous devez composer si vous avez été témoin de quelque chose susceptible d’aider la police dans la résolution de ces deux crimes.

- Football maintenant, les Red Socks se sont inclinés sur… » Miss Standford, en larmes venait de couper le son, et regardait la télévision, apathique. Les journalistes l’avaient harcelée jusqu’il y a peu encore, et elle se souvient encore des interrogatoires des policiers, sévères, comme si elle était une coupable à ses yeux. Machinalement, elle leva les yeux vers le poste, et fronçant légèrement les sourcils, remit le son. L’image était revenue sur Mark Fulten et l’endroit où avait eu lieu l’accident. Soit le caméraman avait vidé quelques bières, soit le sol tremblait bigrement fort. « …tensité incroyable ! Les secouristes se sont écartés de la zone de l’éboulis, craignant un nouvel affaissement. Personne ici ne comprend ce qui se passe, et je vais essayer de m’approcher d’un officiel pour voir si… » Il s’interrompit. Du milieu des éboulis, une déflagration venait de se faire entendre, projetant terres et débris dans le ciel. Sous leurs yeux ébahis à tous, une forme humaine sortait lentement du trou béant et fumant. « Incroyable, vous ne rêvez pas, une femme lévite bien par-dessus les décombres !!! » Car il s’agissait effectivement d’une femme, revêtue apparemment d’une combinaison moulante noire. Elle se regarda les mains, puis tourna sur elle-même, avant de prendre son envol en direction de Paragorn City. « On peut maintenant dire ce qui s’est passé, une nouvelle terreur est née dans cette ville, comme si les gangs et autres !! Regardez les ravages qu’elle a causés en une nuit, tout bonnement incroyable, et pourtant !!! Je ne sais pas pour vous, mais… » Miss Standford avait de nouveau coupé le son.

Wynona se tenait sur un toit de Paragorn city. Elle s’était enfuie précipitamment quand elle avait vu l’attroupement autour de ce qui subsistait de la grotte. Elle se regarda. Elle était revêtue d’une sorte d’ombre qui moulait son corps parfaitement. Un moment, elle eut peur, et souhaita intérieurement que cette ‘’armure’’ disparaisse. Ce qui arriva, et elle se retrouva nue sur le toit. Affolée, elle alla se cacher derrière la cage de l’ascenseur. Elle se concentra et son vêtement revint, et comme elle l’avait souhaité, un masque sur le visage. Elle n’en crut pas ses yeux. Elle pouvait voler, et se revêtir d’une armure qui lui faisait une seconde peau ! Comment cela était-il possible ? Et tout lui revient en mémoire, la mort d’Ophelie, son enlèvement, le rituel. Et elle pleura tant que, ne pouvant plus bouger, elle s’endormit sur le toit de l’immeuble, protégée par la cage de l’ascenseur.

Son sommeil fut agité comme jamais auparavant. Un cauchemar qui recommençait perpétuellement. Elle se battait contre une ombre, pour emporter le combat et s’apercevoir que c’était contre elle-même qu’elle s’était battue.

La bruine du petit matin la réveilla. La pluie était fraîche, mais sa seconde peau la protégeait du froid. Lentement, elle se dirigea au bord du toit, regardant la petite ruelle en contrebas. En déglutissant, elle prit son envol, et c’est maladroitement qu’elle toucha le sol. Elle allait avancer pour rejoindre l’artère principale quand elle réalisa que sa tenue n’aillait pas la laisser inaperçue. Il lui fallait se changer, Un jean et un t-shirt feraient l’affaire, mais sans argent, comment faire ? Et sa seconde peau se modifia, pour devenir un pantalon de latex noir moulant, et un body du même genre. Elle sourit, comprenant que désormais, elle pouvait se vêtir pour peu cher. Elle essaya plusieurs tenues, mais celles-ci se voulaient toujours près du corps. Elle essaya encore de décider d’une nouvelle tenue, mais une fois revêtue d’une mini-jupe tenant plus de la ceinture et d’une brassière, elle revêtit le pantalon et choisit que le haut serait un pull a col roulé et à longues manches. Maintenant présentable, elle retourna sur la sixième avenue, et prit le chemin de l’orphelinat.

Elle s’arrêta à deux pâtés de maisons, se demandant ce qui allait se passer, si la police serait encore là, si elle avait été reconnue. En secouant la tête, elle se dit qu’elle verrait bien au moment voulu, et franchit les derniers mètres qui la séparaient de l’orphelinat, en passant par derrière. Elle arriva devant la porte, et alors qu’elle avance la main vers la poignée, une voix comme venue d’outre tombe, lui glaça le sang. « On à parler tous les deux, Wynona… »
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Muricia

Message 01 Déc 2005 15:41

Wynona se retourna doucement, la peur lui tenaillant le ventre. Devant elle, se tenait un homme en long deffelcoat noir. Son visage dur et buriné était entouré par de longs cheveux noirs, lui tombant sous les épaules. Il s’avança vers elle, lentement « Ainsi je suis intervenu trop tard, le sacrifice a pu avoir lieu… Mais tu va périr, Démon !!! » A peine eut-il terminé sa phrase qu’il envoya voler Wynona à l’autre bout de l’arrière-cour d’un magnifique crochet du droit qui la cueilli en pleine mâchoire. Elle se releva péniblement, se tenant d’une main contre le mur, tandis que de l’autre, elle se tenait son menton endolori. Elle se retourna vivement, il était déjà sur elle. Il n’y avait d’autre solution qu’en haut pensa t’elle, et elle sauta par-dessus lui, en s’envolant et elle pris la direction du sud, vers la grande forêt d’épineux qui jouxte Paragorn City. Elle ne savait qui il était, mais elle ne voulait pas créer de victimes innocentes au cours d’un combat, surtout que celui ci pouvait encore être évité si elle semait cet homme. Il la suivit.

« Tu ne m’échapperas pas !! » Encore peu habituée à ses pouvoirs, et malgré tous ses efforts, Wynona se fit vite rattraper, et l’homme la força à descendre. L’atterrissage fut difficile et il se releva le premier, avançant lentement et fièrement, tel un fauve vers sa proie agonisante. Elle se mit dos à un arbre, récupérant son souffle. « Je dois tous vous éliminer, si je veux le Pardon. » Elle esquiva le coup de poing qui éclata le cèdre derrière elle, et fis quelque pas en arrière. « Je ne suis pas un démon. » Wynona fut aussi surprise que lui d’entendre sa propre voix. Profitant de cet instant de doute dans la jeune fille, il se jeta sur elle, l’agrippant en passant ses bras sous ses épaules. « Fous-toi de ma gueule, Démon !!! » Leurs yeux se croisèrent. Il avait déjà vu des yeux de démon ayant pris forme humaine. Soit ils transpiraient le mal, soit ils étaient d’une beauté à damner un saint. Ceux de Wynona étaient d’un beau vert. Simples et beaux. Simplement beaux. Ni mal ni charme en leur sein. De plus, elle ne se débattait pas. D’une voix sans grande conviction, elle lui demanda :

_ Qui es-tu ?
_ Je ne connais pas mon nom, mais tu peux m’appeler Rage. C’est tout ce qui subsistera en toi, quand j’en aurai fini avec ton corps.
_ Pourquoi veux-tu me tuer ? Je n’ai rien fait, je ne t’ai rien fait !
_ Tais-toi, Démon !!! Tu es un démon, et en tant que tel, je dois te tuer !

Il la lâcha violemment sur le sol, et la regarda.

_ Adresse tes dernières prières à ton Maître.
_ Je ne suis pas un démon !!!
_ Alors d’où te viennent tes pouvoirs. Car ce sont bien des pouvoirs de démons que je vois en toi !
_ Je…Je ne sais pas, peut être de ce qui s’est passé hier dans la grotte.

Volontairement, il baissa sa garde, pour la tester. Tout ce qu’elle fit, c’est s’asseoir dos à un arbre, croisant ses bras sur ses genoux.

_ Tu es intervenu à temps, et ainsi il ne m’a pas tué.
_ …
_ Merc…
_ Je ne t’ai pas sauvé, je pensais que le démon qui est en toi t’avait déjà condamné. Si j’avais su, je l’aurais laissé te tuer, et l’aurai tué lui ensuite.
_ …

Ils se regardèrent longuement. Puis il s’envola, sans la regarder.
Wynona était à nouveau dans l’arrière-cour de l’orphelinat. Elle tourna la poignée, et rentra doucement, et se dirigea vers le bureau de Miss Standford. Elle ne dormait pas encore. Elle ouvra la porte, ce qui fit sursauter la directrice. Ses yeux s’embuèrent quand elle vit Wynona de retour, qui pleurait également. Elle se laissa aller dans les bras de celle qu’elle considérait comme sa mère. Standford ne lui posait aucune question, se disant que le lendemain serait un jour plus approprié pour savoir ce qui s’était passé, et accompagna Wynona dans sa chambre.

Le Lendemain dans l’après-midi, Wynona ressortait du bureau de Police. Les inspecteurs lui avaient demandé ce qui s’était passé. Evidemment, elle ne dit rien de ce qui s’était passé dans la grotte, et par chance, personne ne l’avait reconnu quand elle s’était envolée des décombres. Elle dit aux policiers qu’elle avait été assommée lors de l’attaque à l’orphelinat, et que quand elle s’était réveillée, ses deux agresseurs gisaient au sol inconscient, qu’une grosse bagarre avait du avoir lieu vu les dégâts présents. Elle arriva à les persuader que c’était peut-être ses deux agresseurs qui s’étaient battu entre eux.

Plus tard dans la semaine, dans le quartier chic de Paragorn City, une bijouterie se fait braquer par quatre malfrats. Une femme de noir vêtue s’est interposée, et a facilement arrêté les quatre hommes. Quand la Police les a interrogés, ils ont déclaré que cette jeune femme se faisait appeler… Sacrifice.



FIN ??
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Nell

Kromeugnon !

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Inscrit le: 04 Juil 2003 2:56

Localisation: Je t'en pose des questions moi ?

Message 01 Déc 2005 16:54

Toujours aussi agréable à lire ton BG mon petit :D

J'adore, très beau travail

:kiss
Image
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Omni

The cake is a lie

Messages: 5707

Inscrit le: 30 Juin 2003 14:04

Message 01 Déc 2005 17:09

On peut broder tout ce qu'on veut mais la rêgle d'or pour un bg de super-héro est que ce dernier se doit d'être simple et efficace à la base. Il suffit de penser "comics" et le tour est joué.

Je trouve ton bg trés sympa, il a un coté sombre qui va parfaitement au Phantom Squad soit dit en passant, tout en gardant une certaine simplicité propre a ce type de récit (comme dit plus haut). Il dépeint quelques personnages en leur insuflant juste ce qu'il faut de crédibilité sans les rendre étouffant et s'inscrit dans le bg de CoH.

Je vois rien à redire :D .
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Eshio

Message 13 Déc 2005 15:58

Bien tout ça =D>

Par contre je viens de m'apercevoir en le lisant qu'il y avait quelques points commun avec mon BG :-k Tant pis pas grave.

En tout cas Bravo, c'est bien écrit.
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Muricia

Message 13 Déc 2005 21:39

sauf que moi c'est écrit depuis.... houlaaaa... 2001 ? 2002 ? :D

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