INCEPTION

INCEPTION, c'est le titre du film poids lourd de Christopher Nolan, sorti en juillet et maintenant disponible en dvd. Je viens de me le voir offrir à l'occasion des fêtes de Noël et n'ai pas perdu de temps pour mater l'intégralité de la bestiole (02h30 environ). Jusque là tout va bien...

POUR TOUT CEUX ET CELLES QUI NE L'ONT PAS ENCORE VU, NE CONTINUEZ PAS A LIRE CE SUJET !! IL VA CONTENIR DE TRES NOMBREUX SPOILERS QUI VOUS GACHERONT COMPLETEMENT LE FILM !! PROFITEZ EN POUR LE VOIR ET REVENEZ SEULEMENT ENSUITE !!

Voilà, ça c'est dit. Vous voilà prévenus


Alors à partir de là on va commencer soft: qui a vu le film et qui veut nous livrer sa première review / ses impressions ?



PS: Lancez vous parce que ça m'embêterai de devoir le faire, ce film m'a un peu retourné le ciboulot. du coup, je la prépare, mais ça va sans doute faire un petit pavé...

je l'ai vu et trouvé sympa mais je n'aime pas trop les films ou il n y a pas de fin clair.

j'aime bien en général pour les films ou autres choses connaitre et comprendre la solution. du coup je me suis retrouvé à fouiller sur internet pour avoir la solution et comme je m'y attendais il n'y en a pas ou plutot il y en a plein.

le réalisateur laisse plein de pistes possibles et de fausses pistes ce qui est assez troublant.

Vu au cinéma. J'ai bien aimé le concept et la fin ouverte, les multiples interprétations possibles (comme le fait que sa femme ai peut être raison et qu'il soit prisonnier d'un rêve depuis le début). J'ai trouvé les scènes d'action, certes bien faites, mais assez fatigantes et vaines par contre, l'aspect "si tu meurs dans le rêve tu meurs pour de vrai" étant assez artificiel pour créer un enjeu.

On aurait aussi pu s'attendre à une représentation des rêves plus onirique et moins réaliste, quoique c'est un choix intéressant : les rêveurs étant persuadés d'être dans la réalité ils perçoivent leurs rêves comme réaliste.
Enfin en poussant la réflexion au bout de sa logique on peut aussi y voir une parabole sur le cinéma par rapport à la réalité (le cinéma propose du rêve en image, finalement). Le film est donc parfaitement à l'image de son scénario : une mise en abime sous forme de poupée russe, auquel on est libre de rester en surface (action, poum poum), de franchir un 2eme niveau de lecture (le héros est il prisonnier de son rêve, finalement) ou même d'un troisième (Le film est une parabole sur le cinéma, le spectateur (manipulé) et l'auteur (qui réalise une inception dans l'esprit des gens). Vala mon avis

A peu près pareil que Raknarr.

J'ai évidemment bien aimé le concept qui m'a par contre immédiatement rappelé ExistenZ de Cronenberg. Même type de poupées russes, même style de représentation des "niveaux" très réalistes.

Bref, c'est un espèce d'ExistenZ avec une réalisation plus léchée et des moyens. Ca n'en fait pas moins un bon film .